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Les radars sur les autoroutes de France

Mis à jour

Un radar d’autoroute est un dispositif de contrôle automatisé destiné à surveiller le comportement des conducteurs sur le réseau autoroutier. Contrairement à l’image souvent simplifiée qu’on en a, ces radars ne se limitent pas au contrôle de la vitesse. Ils font partie d’un ensemble de technologies déployées pour renforcer la sécurité routière, fluidifier la circulation et assurer le respect du code de la route. Sur le fond, un radar d’autoroute est un outil de mesure. Il enregistre un ou plusieurs paramètres en temps réel (comme la vitesse d’un véhicule, la distance entre deux véhicules, la lecture d’une plaque d’immatriculation) et les compare à des seuils ou normes définis par la réglementation. En cas d’infraction constatée, le radar transmet automatiquement les données à un centre de traitement, qui génère ensuite l’amende correspondante.

Quels sont les types de radars d’autoroute ?

Parler des radars d’autoroute au singulier n’a plus beaucoup de sens aujourd’hui. Car ce qu’on appelle “radar” regroupe en réalité plusieurs dispositifs distincts, chacun répondant à un objectif précis de contrôle routier. Voici les principaux types de radars actuellement utilisés sur les autoroutes françaises.

Le radar fixe
Le radar fixe est le plus connu des conducteurs. Installé de manière permanente sur le bas-côté de la route, il mesure la vitesse des véhicules qui passent devant lui avec une grande précision. Souvent signalé par un panneau, il peut aussi détecter les franchissements de feux rouges lorsqu’il est placé à un carrefour. Ce radar prend généralement plusieurs clichés pour prouver l’infraction et transmet automatiquement les images au centre de traitement. De nombreux radars fixes ont été modernisés pour améliorer leur efficacité. A ce jour, on en compte 1265 en France. 

Le radar à double sens

Le radar double est capable de contrôler simultanément la vitesse des véhicules circulant dans les deux sens de la route. Il est souvent de type cabine et équipé d’un double système de mesure et de prise de vue, ce qui lui permet de flasher aussi bien les véhicules qui approchent que ceux qui s’éloignent. Les usagers sont normalement avertis de la présence de ce radar par un panneau spécifique dans les deux sens de circulation. Ce système est particulièrement utile pour contrôler les motos en dépassement de vitesse, ce que ne faisaient pas certains radars plus anciens. A ce jour, on en compte 728 en France.

Le radar à vitesse moyenne

Ce radar contrôle la vitesse moyenne d’un véhicule sur une portion de route pouvant s’étendre sur plusieurs kilomètres. Il fonctionne grâce à deux points de contrôle équipés de caméras et de lecteurs automatiques de plaques d’immatriculation, qui enregistrent l’heure de passage de chaque véhicule. La vitesse moyenne est calculée entre ces deux points, ce qui incite les conducteurs à adopter une conduite responsable sur toute la section contrôlée. Ces radars sont souvent placés sur des portions d’autoroute dangereuses comme des virages, des descentes ou des tunnels.  A ce jour, on en compte 102 en France. 

Le radar feu rouge

Encore appelé radar de remise à niveau, les radars feu rouge sont installés aux carrefours pour sanctionner les franchissements de feu rouge. Ils prennent plusieurs clichés pour prouver l’infraction. De manière similaire, les radars passage à niveau sont placés près des passages à niveau ferroviaires jugés dangereux. Ils sanctionnent les conducteurs qui franchissent la voie alors que le feu clignotant rouge est activé. Ces radars prennent deux photos : une au franchissement de la ligne d’arrêt, une autre sur le passage à niveau. On en compte 78 en France. 

Le radar leurre

Les zones de contrôle d’un radar leurre, aussi appelées zones leurres, combinent sur une certaine distance des radars répressifs actifs et d’autres radars inactifs, uniquement destinés à inciter les conducteurs à respecter la vitesse. La distance de ces zones peut varier de 5 à 100 km et elles sont signalées par des panneaux spécifiques. Un radar leurre peut flasher, mais aucune contravention n’est envoyée. L’objectif est de dissuader les excès de vitesse sur une longue portion de route en maintenant une vigilance constante. A ce jour, on en compte 70 en France. 

Le radar discriminant

Le radar discriminant est un radar fixe capable de différencier les catégories de véhicules, par exemple les poids lourds des voitures ou motos. Il mesure la vitesse en fonction du type de véhicule et peut flasher à des vitesses différentes selon la catégorie. Équipé de plusieurs capteurs, il identifie aussi la voie sur laquelle circule le véhicule en infraction, ce qui permet de ne flasher que le véhicule concerné même s’il y a plusieurs voitures sur la photo. Il peut contrôler plusieurs voies et les deux sens de circulation simultanément. A ce jour, on en compte 407 en France.

À partir de quelle vitesse un radar flash sur l’autoroute ?

Les radars automatiques ne déclenchent pas immédiatement un flash dès que la vitesse limite est dépassée. Ils intègrent une marge de tolérance pour éviter des sanctions injustifiées dues à des imprécisions de mesure.

La marge de tolérance désigne la réduction automatique appliquée par les radars à la vitesse mesurée d’un véhicule, afin de tenir compte d’éventuelles imprécisions techniques. Elle varie entre 5, 6 et 7 km/h. Cette marge varie selon le type de radar (fixe ou mobile) et la vitesse enregistrée. Elle permet de ne pas sanctionner les conducteurs pour de légers dépassements involontaires.

Sur l’ensemble du réseau autoroutier français, la vitesse maximale autorisée est de 130 km/h, sauf indication contraire. Toutefois, dès que les conditions météorologiques se dégradent, ces seuils sont automatiquement revus à la baisse :

  • 130 km/h par temps sec,
  • 110 km/h en cas de pluie ou d’autres précipitations,
  • 50 km/h lorsque la visibilité est inférieure à 50 mètres (brouillard dense, forte chute de neige, etc.).

Il est essentiel de rappeler que de nombreuses portions d’autoroute sont volontairement limitées à moins de 130 km/h, de manière permanente ou temporaire :

  • Zones urbaines traversées par l’autoroute : souvent limitées à 110 km/h.
  • Secteurs à fort trafic ou zones accidentogènes : parfois limitées à 90 km/h.
  • Voies d’accès aux aires de repos ou sorties : fréquemment limitées à 50 ou 70 km/h.

Ces changements de limitation sont toujours indiqués par des panneaux, mais leur brièveté ou leur positionnement peut surprendre. D’où l’importance d’une vigilance constante, même sur des tronçons que l’on connaît bien.

Quelles sont les autoroutes équipées de radars ?

Il serait tentant de penser que seuls quelques grands axes sont concernés par les radars automatiques. La réalité est tout autre : pratiquement l’ensemble du réseau autoroutier français est aujourd’hui équipé au total de 3275 radars. Cela inclut aussi bien les grands axes nationaux que des portions plus locales, qu’elles soient gérées par des concessions privées ou par l’État. Parmi les autoroutes les plus surveillées, on retrouve : 

A1, A10, A104, A105, A11, A115, A12, A13, A14, A15, A150, A151, A16, A2, A20, A21, A22, A23, A25, A26, A27, A28, A29, A3, A30, A304, A31, A320, A33, A330, A34, A344, A35, A36, A38, A39, A4, A40, A41, A410, A42, A43, A450, A46, A47, A48, A480, A49, A5, A50, A502, A507, A51, A52, A54, A55, A57, A570, A58, A6, A61, A62, A620, A63, A630, A64, A641, A66, A660, A68, A69, A6a, A6b, A7, A709, A71, A72, A75, A750, A77, A78, A79, A8, A81, A811, A83, A84, A844, A85, A86, A87, A89, A9.

Quelles sont les sanctions du flash d’un radar d’autoroute ?

Sur autoroute comme ailleurs, l’excès de vitesse est l’une des infractions les plus fréquemment relevées par les radars automatiques. Et les sanctions qui en découlent varient en fonction de la gravité du dépassement constaté. Le Code de la route prévoit une échelle progressive, avec des conséquences qui peuvent aller d’une simple amende à une suspension du permis de conduire.

Excès de vitesse inférieur à 20 km/h

68 € (45 € si paiement rapide)

Retrait de point : 1 point

Excès de vitesse compris entre 20 et 29 km/h

135 € (90 € si paiement rapide)

Retrait de point : 2 points

Excès de vitesse compris entre 30 et 39 km/h

135 €

Retrait de point : 3 points

Peine complémentaire possible : suspension du permis jusqu’à 3 ans

Excès de vitesse compris entre 40 et 49 km/h

135 €

Retrait de point : 4 points

Peine complémentaire : suspension du permis jusqu’à 3 ans

Excès de vitesse égal ou supérieur à 50 km/h

Infraction de 5e classe (non contraventionnelle) : passage devant le tribunal

Amende maximale : jusqu’à 1 500 € (ou 3 000 € en cas de récidive)

Retrait de point : 6 points

Suspension du permis : jusqu’à 3 ans (sans sursis possible)

Confiscation du véhicule possible en cas de récidive

Comment contester une amende pour excès de vitesse ?

Recevoir une amende pour excès de vitesse ne signifie pas que vous devez l’accepter sans réserve. Dans certains cas, vous êtes en droit de la contester, à condition de respecter certaines procédures strictes et de disposer d’éléments concrets pour appuyer votre demande.

Vous pouvez la contester dans plusieurs situations :

  • Vous n’étiez pas le conducteur du véhicule au moment de l’infraction (prêt du véhicule, vol, usurpation de plaques, etc.).
  • Le radar était mal positionné ou défectueux (cas exceptionnel, mais possible s’il existe une preuve technique).
  • Vous n’avez pas été correctement informé (par exemple, absence de panneau de limitation de vitesse visible).
  • L’avis de contravention contient une erreur manifeste (plaque d’immatriculation incorrecte, date erronée, etc.).

⚠️ Il ne suffit pas de dire que vous “n’avez pas vu le panneau” ou que “vous rouliez légèrement au-dessus de la limite” pour que la contestation soit recevable. Seuls des arguments factuels, vérifiables et solides sont susceptibles d’aboutir.

La procédure à suivre pour contester une amende est la suivante :

1. Ne la payez pas

Le paiement vaut reconnaissance de l’infraction. Si vous contestez, n’effectuez aucun règlement. Cela bloquerait automatiquement la possibilité de recours.

2. Formulez votre contestation en ligne ou par courrier

Vous disposez d’un délai de 45 jours à compter de la date d’envoi de l’avis de contravention pour faire votre demande. Deux options sont possibles :

  • En ligne via le site officiel www.antai.gouv.fr
  • Par courrier recommandé avec accusé de réception, à l’adresse indiquée sur l’avis, en joignant : le formulaire de requête en exonération (fourni avec l’amende), une lettre explicative claire et des justificatifs nécessaires (déclaration de vol, attestation de prêt, etc.).

3. Attendez la décision

Votre dossier sera examiné par l’officier du ministère public. Si votre contestation est jugée recevable, l'amende peut être classée sans suite, ou vous pouvez être convoqué devant le tribunal de police pour examen. En cas de rejet, vous serez redevable de l’amende initiale ou d’une amende majorée si le délai de paiement a été dépassé.

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